Jardin suspendu des hespérides

De Centre de Ressources Numériques - Labomedia
Aller à : navigation, rechercher
Jardin suspendu des hespérides
Image défaut fiche idée.png


Pour modifier la page utiliser l'onglet Modifier avec formulaire.

Résumé créer un jardin suspendu sur l'escalier du 108, autonome quand à son alimentation en eau.
Auteur(s) les brigades vertes (réalisation/installation: Guillaume, Olivier, Vincent, Ségolène)
Licence CC-BY-SA 3
Date de création 01 juillet 2015


Intentions / Contexte

expérimenter différentes formes de bacs de culture suspendue, de matériaux et systèmes d'irrigation intégrés permettant une plus grande autonomie des plantes en eau. faire avec les matériaux disponibles dans nos réserves et recycler.

Principe de fonctionnement

expérimenter le principe d'irrigation par capillarité

Besoins / Compétences

besoins  :


matériaux : - un contenant : une structure grillagée recouverte de feutre géotextile (naturel : de lin/chanvre) cousu dessus (+fil de coton solide) + intissé fibre artificielle pour contenir la terre à l'int. - un système d'irrigation : tube pvc de 2cm de diam, percé en ligne + bande en coton + mèche en feutre + bidons de 5 litres - système de fixation à la rampe de l'escalier : équerres, câble électrique de récupération, U à deux boulons de serrage, plaques de métal percées de deux trous de même écartement que le U, et câble métal et système de serrage. - terreau + plantes + paillage

outils : dé à coudre et aiguille de tapissier (recourbée ou droite) machine à coudre, scie à métaux perceuse et foret métal et bois, pince coupante serre boulon ...

Documentation

couture du feutre sur la structure métallique



Bac-couture-feutre.jpg Bac-couture-feutre1.jpg

Dans un premier temps, il était question de recouvrir des casiers en métal (peint=sans risque de rouille) de feutre géotextile afin de pouvoir y développer par la suite une culture de mousse et créer des bacs de culture eux-mêmes végétaux, en employant la même méthode que les tags végétaux : voir qqs sites : http://vandalogy.wordpress.com/tag/moss-graffiti/ , http://www.gerbeaud.com/jardin/decoration/graffitis-vegetaux-mousse.php , http://www.wikihow.com/Make-Moss-Graffiti On verra à l'automne, si on poursuit dans ce sens car le plus important reste la question de de l'autonomie des plantes en eau et donc du système d'irrigation intégré.

Le feutre géotextile qu'on a utilisé est biodégradable et a une durée de vie de 5 à 7 ans. Comme nos bacs vont contenir de la terre et qu'ils seront suspendus dans un espace public, on a cousu dans chaque compartiment des casiers des petits sacs en intissé de fibre non dégradable, qui seront donc pérennes.


installation du système d'irrigation

Systeme-irigation-bacfeutre-escalier2.jpg Système-d'irrigation-bacFeutre-escalier1.jpg

Pour le système d'irrigation, nous avons choisi le principe simple et peu couteux de diffusion de l'eau par capillarité: là encore on a utilisé du matériel de récupération : des tubes de PVC de 2 cm de diamètre que l'on a percé d'une série de petits trous en ligne, avant d'y faire courir une bande de coton sur toute sa longueur, en la laissant dépasser de chaque côté afin de rejoindre les bidons servant de réserve d'eau. On a percé les bidons avec une scie cloche, pour que le tube s'y loge et que l'extrémité de la bande de coton soit en contact constant avec l'eau. Pour une meilleure diffusion dans le substrat, on a percé trois trous (de plus gd diam que les autres) pour y insérer des mèches en feutre. Étant en contact direct avec la bande de coton et la terre, la diffusion ne se fait pas seulement horizontalement à la surface de la terre mais aussi verticalement au centre de chaque compartiment.


voici une description des multiples systèmes d'irrigation par capillarité possible : http://www.fao.org/docrep/w3094f/w3094f05.htm

Sur le palier du troisième étage de l'esaclier on pouvait placés en alternance : bidon-bac-bidon-bac-bidon

Pour finir, on a utilisé du cable électrique pour fixer les 3 bidons aux deux bac, en perçant le feutre au cuter, et rendre ainsi l'ensemble solidaire avant l'installation finale sur la rampe de l'escalier.


installation sur la rampe de l'escalier


On a acheté de simples équerres en métal peint quant on s'est rendu compte que la paroi perforée de la rampe d'escalier permettait de s'y adapter. Ainsi chaque bac était posée sur deux équerres. On a utilisé du câbles électriques pour les fixer à la rampe plus surement.


Equerre-bac-2.jpg Equerre-bac.jpg

et des brides de fixation en acier zingué (des petit U à boulon) pour l'ancrage des bacs à la rampe. elles sont associées à de petites plaques de métal.

Systemed'ancrage-bac1.jpg] Systeme d'ancrage-bac.jpg


plantation

Jardinsuspendudeshesperides.jpg

Les plantes installées se portent plutôt bien car la terre est constamment fraiche ce qui semble leur convenir. Il faut cependant encore observer quelques temps pour s'assurer que cela convient à toutes les espèces plantées. pour cet été, on a : (de gauche à droite sur l'image)


premier bac second bac
un thym citron deux basilics grande feuille
une sauge officinale panachée une courge à petit fruit : patidou
un poivron et une courge à petit fruit "pomme d'or" (qui est mal en point car attaquée par des pucerons, on la garde car elle protège ainsi les autres plantes d'une telle attaque) un helichrysum ou herbe à curry

Pour l'instant c'est plutôt une réussite : La plantation a eu lieu il y a un peu (fin mai) nous n'avons pas eu à arroser manuellement. Les bidons qui ont été remplis chacun à moité lors de l'installation n'ont pas beaucoup baissé. Donc en terme d'économie d'eau et d'énergie (humaine) ça semble efficace.


un petit bémol

Au bout d'une semaine, on a observé que l'eau dans les bidons verdissait. Des algues se sont installées dans les réserves d'eau au bout d'une semaine et demi sans doute accéléré par l'augmentation brutale de la chaleur de ce début d'été.


Algue-reserved'eau-bac1.jpg Algues-reserved'eau-bac.jpg

Une solution possible à expérimenter : installer des poissons et des plantes oxygénantes pour l'instant, on nous a parlé de poisson rouge, carpe..., il reste à se renseigner un peu plus sur les espèces qui conviendraient le mieux aux températures actuelles (qui avoisinent les 35°-40°)... pas si simple quand en hiver les températures tombent, ici, facilement en dessous de zéro, à moins de leur trouver un hébergement intérieur pour l'hiver? l'aquarium du labo?


Une solution plus simple dans un premier temps : rendre les bidons opaques pour arrêter le développement des algues actuelles, et réfléchir pour réduire le réchauffement de l'eau (voile miroir couverture de survie, sac de cubi ou peinture blanche).


Au bout d'un mois et demi, en pleine canicule, la terre à sécher complètement, on a commencé par arroser à la main, mais les plantes ont commencé à dépérir. Il restait de l'eau dans les bidon et pensant que les algues altéraient la remonter par capillarité on a décidé de sauvé si possible les plantes déshydratées et démonter le tout pour repenser l'ensemble.


En fait, on ne savait pas qu'il y avait tout bêtement un seuil de remonté de l'eau sur la mèche et comme il restait encore pas mal d'eau dans chaque bidon on n'avait pas pris le temps d'en remettre. Ce qui aurait sans doute éviter au moins à la terre de conserver son taux d'humidité.


Problèmes à résoudre :


1)bidons non opaque = Pb développement d'algues

-les rendre opaque

-installer des bulleur d'aquarium pour oxygéner l'eau si possible alimenter par des cellules photovoltaïques (autonomie)


2)bidons solidaires des bacs = Pb difficile à nettoyer

- rendre les bidons autonomes et facile à sortir : créer une structure légère en bambou ou bois de récup avec une ouverture latérale.


3) la mèche de coton dans le tubes en PVC s'était complètement désagrégée par endroit = les changer par de l'intissé non dégradable (ou recyclage de serpillière)


un essais peu concluant :

FTI photopile 03048016.jpg

Pour la semaine des open ateliers version longue, on a cherché à trouver des solutions pour les bacs irrigués. On a peu avancé, en découvrant que nos cellules photovoltaïques ne correspondaient pas à la puissance du moteur du bulleur. Après avoir monté 4 cellules en série et parallèle, on arrivait à presque 8 volt mais à peine 56 mA alors que le moteur en demandait au minimum 220mA...

Test-cellules-photovoltaïques.jpg


Ce qui fait qu'il nous aurait fallu monter en parallèle entre 70 et 80 cellules... voilà qui est peu adapté à notre projet, il va falloir trouver plus simple. Donc soit on garde les piles, soit on trouve des cellules plus puissantes adaptées au moteur.