Archive:Textes produits par les jeunes

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Texte 1 : Astrid

La culture humaine vue par KroxFreedom

Hey vous ! Mon nom à moi c'est Krox-Freedom, je ne sais pas trop d'où je viens. Je me suis un jour réveillé sur cette planète appelée Terre. J'ai été choqué de découvrir les pratiques de ces humains...! Ils courent toujours tout le temps partout, il travaillent pour gagner de l'argent. L'argent c'est comme des bouts de journaux, imprimés de couleur rouge, verte, bleu... C'est joli, j'avoue, mais ils y accordent beaucoup d'importance tout de même! Ça fait tourner l'économie, qu'ils disent. Alors, ça donne que des gens ont beaucoup de ces billets et beaucoup de choses à côté, beaucoup de matériel non-indispensable à leur survie je pense, mais bon, ils ont l'air content de les posséder. Et puis, y'en a qui n'ont pas ces bouts de papiers, eux ils ont du fer qu'on leur donne dans leur bonnet quand ils sont assis par terre, tout sale. Eux, par contre, ils ont l'air beaucoup moins heureux. Ils ont souvent froid dehors mais c'est rare que quelqu'un les invite chez eux. Où j'étais avant, c'était comme une grande famille, on se partageait tout car on ne cherchait pas à avoir plus que l'autre... Bref... Autre truc bizarre... Ils se tapent toujours dessus, ils se tuent. Peut-être qu'ils trouvent qu'ils sont trop? Mais alors pourquoi font-ils tant d'enfants? A si, ça je sais ! Pour la survie de leur espèce, ils se reproduisent. Ils s'aiment, pensent que la Terre n'est rien sans eux, qu'ils contribuent à l'équilibre de la nature. Quel orgueil ! La planète était là bien avant eux. A moins qu'avec le peu de temps qu'ils leur reste à vivre, ils réussissent à l'exterminer. Ouais, j'ai entendu dire qu'ils allaient disparaître s'ils continuent comme ça. On ne les a pas mis ici en espérant ça d'eux. Mais ils n'ont pas encore trouvé la vraie raison de leur existence. On leur laisse un petit peu de temps mais ça serait bien qu'ils se bougent un peu ! Y'en a quelques uns qui sont conscients mais peu, et malheureusement, ceux qui le comprennent sont tellement malheureux de l'atmosphère qui les entoure qu'ils n'arrivent pas au bout de leurs jours. J'ai eu la malchance de tomber sur un humain il y a trois jours et depuis je suis enfermé dans une cage avec la Police, qu'ils disent, et l'armée même. Eux ils sont là quand il y a un gros problème, mais là, je n'ai pas compris. C'est moi le problème ? Je n'ai rien fait, je ne leur ai jamais parlé, je n'ai jamais volé, jamais mal regardé car je sais qu'ils n'aiment pas ça. Et pourtant, malgré toutes mes précautions, c'est moi qu'on tape, à qui on envoie des chocs électriques dans les circuits pour que je leur parle. Mais je n'ai rien à leur dire moi. De toute façon, si je leur dis tout ce que je viens d'écrire, ils vont m'exterminer, et si je ne leur dis pas, ils vont m'exterminer, si je m'enfuis, ils vont m'exterminer aussi, alors à quoi bon lutter? De toute façon, ici on ne peut pas lutter quand on n'est pas important, ou qu'on a pas d'argent, quand on est différent... On subit et on attend... on attend le dernier jugement. Où l'on sera jugé pour ce que l'on est et non pas pour ce que l'on a.


Astrid


Texte 2 : Sylvain

Tiens pour toi, une banane

Je vais vous raconter mon histoire...

Moi Sylvain Sparot, on m'a proposé de prendre l'avion pour mon anniversaire. C'était pour mes 20 ans. J'ai pris l'avion pour aller dans un pays où il y avait plein de choses à voir et a connaître. Quand je suis arrivé, on m'a offert des vêtements qu'il fallait que je porte. J'ai ensuite visité des endroits étranges. A ce moment là, un monsieur m'a parlé de sa langue, et je ne comprenais pas ce qu'il me disait. J'ai alors pris la fuite car j'ai eu la chair de poule, et à ce moment là, une noix de coco m'est tombée sur la tête et je me suis évanoui.

Un peu plus tard

J'ouvrais enfin les yeux, je me suis retrouvé dans une petite maison de bois où une dame m'a parlé en français. Dans ma tête je me suis dit « je suis sauvé, elle parle ma langue » Ensuite, j'ai vu un singe venir vers moi. La dame m'a dit « n'ai pas peur, il ne mange pas les humains » . J'ai regardé le singe et il m'a tendu une banane. Je l'ai prise et il m'a fait un sourire. J'ai trouvé ça marrant. J'ai regardé mes pieds et j'ai vu que je n'avais plus mes chaussures. Je vais devoir marcher pieds nus. Je suis sorti de la maison et j'ai vu l'avion que j'avais pris pour venir. J'ai vu qu'il s'était écrasé au bord de la mer. La dame m'a dit « il faut que je t'apprenne à pêcher et puis à monter aux arbres pour que tu te nourrisse ».

Une semaine plus tard

J'arrivais enfin à pêcher et à monter aux arbres, le plus important pour vivre. Mookie, le singe, m'a présenté ses amis : les autres singes, un éléphant et une tortue. J'ai visité les environs, c'était joli à voir. Il y avait des fleurs, des arbres, et la mer, mais je voulais rentrer chez moi pour revoir ma famille. C'est à ce moment que j'ai vu un avion au dessus de ma tête. Je lui ai fait signe mais il ne m'a pas vu. J'ai alors demandé à Mookie « où est la dame ? ». Il m'a fait un signe de la tête et nous avons couru vers elle pour lui demander d'où viennent les avions. Elle m'a expliqué que pour les trouver, il fallait fabriquer une barque. « Tu veux partir ? » « Oui je veux retrouver ma famille. » « Ok, je vais faire mon possible pour t'aider. »

4 heures après...

J'avais mal aux pieds et aux mains, je ne sentais plus mes jambes, mais j'ai pris mes affaires pour rentrer chez moi. Ma petite boule de poils le singe m'a tendu des bananes et une petite fiole d'eau pour le trajet en avion. La dame m'a dit « c'est dommage que tu partes, Mookie t'aimait bien. Allé, monte dans la barque ! » Nous avons ramé jusqu'à l'aéroport. Arrivé la bas, j'ai vu Mookie avec les larmes aux yeux, je lui ai dit qu'il allait me manquer aussi. Arrivé devant l'avion, Mookie faisait des bruits de colère, il me faisait peur. La dame m'a dit «  cours vite dans l'avion et restes comme tu es car tu es un homme très courageux. » Je l'ai remercié de m'avoir gardé tout ce temps, avant de courir vers l'avion. Durant le vol, j'ai entendu un bruit. J'ai été voir d'où il venait et me suis rendu compte que c'était Mookie, il m'a tendu une banane. J'ai décidé de le garder avec moi. Arrivé en France, je me rend chez moi. J'ai ouvert la porte et ai vu mes parents venir vers moi les larmes aux yeux. Je leur ai présenté Mookie, qui a trouvé la cuisine, a vu des bananes et les a volées. Puis mes parents m'ont dit qu'ils allaient fabriquer une cabane dans le jardin.

J'étais heureux et Mookie, ce petit voleur de bananes, aussi. Ah ! Les singes... je vous jure !!! Sylvain

Texte 3 : Gaël

A la découverte de la Chine

Je suivais mon père lors de son voyage d'affaire en Chine, nous sommes arrivés par l'aéroport de Beijing. Quand je suis descendu de l'avion, j'ai été tout de suite dépaysé par la langue que les gens parlaient et j'ai commencé à comprendre que je ne reverrai pas mon pays de si tôt.

Mais bon, j'avais fait le choix de suivre mon père car je rêvais de visiter ce pays depuis que j'étais petit. J'ai remarqué, quand je suis sorti de l'aéroport, qu'il n'y avait pas beaucoup d'européens.

En marchant vers l'appartement où nous allions loger pendant plus de 5 mois, j'ai remarqué que les gens nous dévisageaient et s'inclinaient pour nous saluer. Quel honneur ! J'ai trouvé ce pays très accueillant par rapport à la France qui est un pays réputé impoli. J'ai vu aussi des personnes qui dépeçaient des serpents et leur retiraient les glandes pour en faire des médicaments. En continuant de marcher, trois jeunes filles nous ont interpellés et montré, en pointant du doigt, un luxueux hôtel. Mon père m'a annoncé qu'elles se prostituaient car la vie là-bas est très rude.

Mon père m'a montré un vieux bâtiment et m'a dit que c'était là où nous allions dormir. En arrivant devant l'entrée nous avons eu la grande surprise de voir nous accueillir la propriétaire et sa fille. Quel accueil chaleureux et quel merveilleux pays à découvrir par vous-même !!!!

Gaël

Texte 4 : Melissa !

Mon voyage au Japon

Je suis arrivée hier au Japon, j'avoue que je suis totalement perdue, tout est différent ici, la langue, les pratiques, je ne connais rien. En fait, je suis partie comme ça, sur un coup de tête, découvrir un pays totalement inconnu pour moi.

Hier, sur le trajet, j'étais un peu nostalgique. Pour moi quitter mes amis, ma famille, et partir seule dans un pays complètement différent, ça a été très dur, mais ma curiosité et ma sympathie pour ce pays inconnu l'ont emporté, encore une fois. J'avoue que même si je suis totalement perdue, je m'y plais!

Je suis arrivée hier dans une famille, ils sont très sympathiques mais en même temps très différents. Ils s'efforcent de parler japonais et français, pour m'aider à apprendre leur langue. C'est un échange très enrichissant !

Leurs habitudes sont très différentes des nôtres, car nous n'avons pas la même façon de manger. Ils mangent avec des baguettes, j'ai vraiment du mal, mais je m'améliore. J'ai énormément de mal avec leur langue aussi mais je finirais bien par y arriver !

Même la ville est différente, ici il y a beaucoup de buildings alors qu'en France il n'y en a pas. L'école n'est pas pareille non plus, nous portons des uniformes ici. Dans la rue, il y a aussi des gens avec un style excentrique et j'aime beaucoup ! Le regard des Japonais n'est pas le même qu'en France, car ici les gens ne te dévisagent pas si tu as un style excentrique, ils ont même l'air indifférents, ils n'y prêtent pas plus attention que ça.

Par moment, il m'arrive de me sentir un peu seule sans mes amis et ma famille, mais je m'entend bien avec les Japonais. J'ai un petit groupe d'amis, nous sortons beaucoup ensemble. Par contre j'ai du mal à comprendre certaines choses comme leur toilettes, il y a plein de boutons. Je m'y habitue mais c'est difficile. C'est pareil pour dormir. En revanche, j'aime bien la façon de manger, assis sur des coussins. Je trouve que c'est un moment que l'on partage en famille, c'est plus important qu'en France et cela me plaît énormément !

Nous allons au restaurant aussi parfois, j'aime bien car à notre table nous avons un cuisinier qui prépare devant nous. C'est très intéressant de voir comment il fait ! Ça fait comme un petit spectacle que l'on peut déguster après.

Dans la rue, je vois des gens habillés comme les membres de certains groupes japonais, j'adore ! Il y en a qui leur ressemblent vraiment beaucoup.

Bon eh bien comme je l'ai dit avant de partir, je vais écrire une fois par semaine pour donner de mes nouvelles. Je privilégie l'écriture au téléphone, car les appels sont plus chers ici.


Mélissa