Une théorie de la communication

La communication existe depuis que les hommes vivent en groupe, par le fait qu'ils ont des relations entre eux et que parmi elles figurent le transfert d'informations.

La communication a été théorisée dans les années 45-50. Elle a pris de son importance lorsqu'il s'est agi de formaliser et de modéliser la relation homme-machine établie entre les ordinateurs naissants et leurs utilisateurs.

La règle fondamentale de la communication est la suivante : pour qu'une communication fonctionne, le langage utilisé doit être impérativement celui du récepteur. Psychologiquement il faut toujours avoir présent à l'esprit que l'essentiel n'est pas ce qu'on dit mais ce qui est compris. En d'autres termes il faut continuellement se mettre à la place du récepteur pour bien communiquer.

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Rappel des fondements de la théorie :

> La communication suppose plusieurs éléments.

> L'émetteur, élément qui comme son nom l'indique émet un message.

> Le récepteur, élément qui recevra le message.

> Le message, élément porteur d'information quelle qu'elle soit. Ce message est transmis de l'émetteur vers le récepteur.

> Le code ou langage en lequel le message est formulé

> Le canal qui est la voie par laquelle va circuler le message de l'émetteur vers le récepteur.

> En pratique, dans une conversation par exemple, chaque interlocuteur est tour à tour émetteur et récepteur, le sens de la communication s'inversant alternativement.

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Perspective mécaniste.
Les théories mécanistes trouvent leurs sources au XIX siècle dans la comparaison de la société avec des êtres vivants. Les postulats de départs sont que la communication fonctionne dans une logique de cause à effet, de manière linéaire. Le message/information est une donnée matérielle, une sorte d'objet construite par l'émetteur.

Perspective psychologique.
La signification est fonction des personnes et de leurs perception. Elle peut être partagée quand les individus ont des expériences communes. Le postulat de base pose les individus en tant que sujet indépendant à l'intérieur d'un champ de stimuli qu'ils perçoivent et contribuent à produire. L'agencement de filtres conceptuels de chaque :individu assure l'efficacité des échanges. On trouve encore le modèle émetteur, récepteur,...doublé des filtres conceptuels. La perspective psychologique partage avec le modèle mécaniste une logique de causalité où, cette fois se sont les stimuli qui déclenchent la chaîne de communication.

Perspective symbolique.
Dans cette perspective, la signification réside d'un processus collectif à l'intérieur duquel tous les partenaires ont un rôle actif, cherchant à comprendre le sens et à le partager. La communication se réalise lorsque les interlocuteurs arrivent à considérer la position de l'autre dans l'échange. Elle est réussie lorsque les symboles sont partagés. L'individu ne peut être considéré en dehors des relations qu'il a avec l'entourage. De fait, l'information n'est pas l'objet mais elle est construite socialement.

Perspective pragmatique.
Cette fois ci, c'est le système est qui permet de trouver la signification. Dans cette perspective, les comportements sont communication. Le comportement est une réponse à d'autres comportements et non le résultat de l'intention subjective de l'individu. Les propriétés systémiques sont les postulats de base de cette perspective (voir Watzlawick).